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Actualités en bref

Les parlementaires du Burkina Faso agissent contre le travail et la traite des enfants

Les parlementaires de l’Assemblée nationale du Burkina Faso ont participé 
à un séminaire sur le travail et la traite des enfants. © UIP/ A. Afouda

Les parlementaires de l’Assemblée nationale du Burkina Faso ont participé à un séminaire sur le travail et la traite des enfants. © UIP/ A. Afouda

L’avenir d’un pays passe par l’instruction et l’éducation de ses enfants. Le travail et la traite des enfants contreviennent à cet objectif. C’est pour s’attaquer à ce réel problème que des parlementaires de l’Assemblée nationale du Burkina Faso ont participé à un séminaire organisé par l’UIP à Ouagadougou les 9 et 10 mars 2018. Celui-ci faisait suite à un premier séminaire, tenu en 2016 au Parlement de la CEDEAO, qui avait mis en lumière la nécessité d’organiser des séances d’information sur cette question dans les parlements des pays membres.

Différents acteurs ont participé au séminaire de Ouagadougou, notamment des membres du Réseau parlementaire pour la protection et la promotion des droits de l’enfant (REPRODEN). Les participants ont fait le point sur la situation du pays en matière de travail et de traite des enfants et ont réfléchi à ce qu’ils pouvaient faire pour contribuer à éradiquer ce fléau. Les différents mécanismes onusiens et régionaux des droits de l’homme – en particulier ceux relatifs aux droits de l’enfant – ont été présentés aux participants. L’objectif était de renforcer l’expertise du REPRODEN en matière de droits de l’homme par une implication effective des parlementaires dans le fonctionnement des mécanismes correspondants.

Les parlementaires ont décidé d’organiser des auditions dans le cadre de la session parlementaire en cours (mars-mai 2018) pour recenser les mesures prises et voir comment le Parlement pourrait appuyer l’adoption d’un plan national contre la traite des enfants, assorti des fonds nécessaires. La pauvreté étant l’une des causes du travail et de la traite des enfants, les parlementaires ont convenu d’augmenter les ressources visant à procurer des activités génératrices de revenus aux foyers vulnérables. D’autres recommandations ont été formulées : actualisation, en fonction des besoins, du cadre législatif national pour l’aligner sur les instruments internationaux de lutte contre le travail et la traite des enfants ; organisation de campagnes périodiques de sensibilisation aux  dangers de la traite des enfants ; coordination des efforts visant à éradiquer le travail et la traite des enfants par le renforcement de la coopération avec la société civile, les syndicats de transporteurs et les organisations internationales comme l’UNICEF.