Dans une zone vulnérable au terrorisme et à l'extrémisme violent, l'UIP, le Bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme (BLT) et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), en partenariat avec l'Assemblée nationale du Niger, ont organisé, à Niamey du 12 au 14 juin 2019, une conférence à l'intention des parlementaires de la région.
Les pays du Sahel sont de plus en plus exposés à l'insécurité résultant des conflits armés, des activités terroristes, du trafic illicite et de la criminalité sous-jacente. La radicalisation et le recrutement terroristes, en particulier chez les jeunes, sont particulièrement préoccupants dans une région où les deux tiers de la population a moins de 25 ans.
Cette conférence était la deuxième d'une série d'activités de renforcement des capacités organisées par le Programme conjoint UIP-ONUDC-BLT sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent. Depuis 2017, le programme aide les parlements à mettre en œuvre les résolutions de l'UIP, les conventions et protocoles internationaux, et les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU relatives au terrorisme.
Ont participé à la Conférence des parlementaires du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, de Djibouti, de l'Égypte, du Mali, du Maroc, du Niger, du Sénégal et du Tchad. L'Autriche, l'Italie et le Kenya ont participé au Groupe consultatif de haut niveau de l'UIP sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent. Des parlementaires du Comité interparlementaire de la CEDEAO et de l'Union parlementaire africaine, ainsi que le Haut Représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel, le Représentant spécial de l'Union africaine pour la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, des représentants de la Commission du Bassin du lac Tchad et de la société civile, ainsi que des victimes du terrorisme étaient aussi présents.
