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Cinq points à retenir à propos de l'informatique en nuage

Le Séminaire intitulé Transformer les parlements : informatique en nuage – choisir la meilleure approche a réuni les parlements désireux de prendre connaissance des différents services en nuage à leur disposition et de quelques exemples d'utilisation soutenant les processus et les activités parlementaires.

Ci-dessous figurent les cinq points à retenir de ce webinaire.

  1. Les parlements doivent avoir une stratégie en matière d'informatique en nuage

Les parlements ont l'habitude d'administrer leurs données eux-mêmes, sur leurs propres serveurs situés dans leurs locaux et avec l'aide d'une équipe chargée de les gérer et de les entretenir. Cette façon de faire évolue désormais. Les données peuvent être conservées sur le nuage sans nécessiter d'infrastructure ni de capacités internes. Les parlements doivent réfléchir aux solutions leur donnant accès aux différents niveaux du nuage, notamment :

  • l'infrastructure en tant que service (IaaS), niveau auquel le parlement loue l'infrastructure en déplaçant vers le nuage ses applications et données associées (méthode du "lift and shift") ;
  • la plateforme en tant que service (PaaS), niveau auquel le parlement achète une plateforme complète prête à l'emploi hébergée sur le nuage pour concevoir, faire tourner, mettre à jour et gérer diverses applications ;
  • le logiciel en tant que service (SaaS), niveau auquel le parlement fait appel à des applications à la demande prêtes à l'emploi (par exemple SharePoint Online ou Google Workplace, etc.).

Chaque niveau entraîne des conséquences différentes sur le plan opérationnel, organisationnel et financier. Le choix doit donc être mûrement réfléchi et s'inscrire dans le cadre d'une stratégie générale en matière d'informatique en nuage.

  1. Le nuage permet un déploiement plus rapide

Lorsqu'ils adoptent une stratégie donnant la priorité au numérique, les parlements peuvent innover plus rapidement dans l'optique de constituer un lieu de travail numérique moderne. Le nuage permet au service informatique interne de concevoir et déployer les services nettement plus vite. Il ne faut pas plus de quelques jours ou semaines pour que de nouvelles applications soient mises à la disposition des utilisateurs, alors qu'il fallait des mois auparavant, et la qualité des services peut être améliorée, notamment du point de vue de la fiabilité et de la sécurité.

  1. La planification et la préparation sont essentielles

Les parlements doivent commencer par définir leur politique en matière de classification des données, ce qui permet de dresser un inventaire de toutes les archives et de tous les documents élaborés par le parlement, ainsi que des niveaux d'accès (confidentiel, interne, public, etc.) et des groupes d'utilisateurs (parlementaires, personnel parlementaire, commission particulière, etc.) associés. Cette politique précise quel système de stockage a été choisi (p. ex. stockage physique, serveurs sur place ou services en nuage externes). Sans une telle vue d'ensemble, le parlement ne peut pas prendre une décision éclairée concernant le type de données à stocker en nuage.

  1. Le nuage est un accélérateur, mais il a un coût

L’informatique en nuage ne doit pas être immédiatement considérée comme la solution la moins onéreuse pour les parlements. Le nuage donne aux parlements la possibilité d'innover plus vite et de déployer des services numériques de meilleure qualité plus rapidement. Dans les parlements de taille assez modeste, qui possèdent peu d'infrastructure déjà établie, l'informatique en nuage peut jouer un rôle d'accélérateur en permettant de faire migrer les données des anciens systèmes au nuage, libérant le parlement des contraintes, des délais et des coûts allant de pair avec la création d'une infrastructure interne et le développement des compétences et des capacités humaines. Le recours à l'informatique en nuage court-circuite une large part des coûts associés aux actifs qu'exige l'infrastructure informatique traditionnelle. Cela étant, le nuage a aussi un coût et exige un budget opérationnel.

  1. Il faut commencer à petite échelle et augmenter progressivement.

En premier lieu, une analyse de rentabilité s'impose. L'informatique en nuage constitue une nouvelle façon de travailler. Il faut donc l'expérimenter en commençant par de petits projets pilotes et en se familiarisant avec différentes plateformes sur le nuage avant de passer aux étapes suivantes et d’adopter cette solution à plus grande échelle. Une fois une base de connaissances constituée, il est possible de s'inspirer des bonnes pratiques, notamment celles d'autres parlements. S'il en existe, les lignes directrices nationales du secteur public en matière d'informatique en nuage sont à consulter.

Pour en savoir plus sur l'informatique en nuage et les conditions permettant aux administrations parlementaires de choisir de meilleures approches, vous pouvez regarder cette vidéo des temps forts du récent webinaire Transformer les parlements, ainsi que le webinaire 2022 Les parlements et l’informatique en nuage.